Chrono Trigger (Super Famicom / SNES)
Développeur : Square
Éditeur : Square
Dates de sortie :
- Japon : 11 mars 1995
- USA : 11 août 1995
Je vous le dis : il est de ces jeux qui n’ont pas – et probablement n’auront jamais – besoin d’être présentés.
Et il est de ces jeux qui ont une telle aura que le simple fait de les nommer fait dresser les poils sur les bras de ceux qui le connaissent.
Très clairement, il est de ces jeux qui ont une bande-son qui pourrait être assimilée à de l’art classique, ses thèmes restant en tête durant des décennies, pendant toute une vie.
Alors pourquoi en parler ? Parce que, comme pour toute belle chose, il faut en parler sans cesse pour qu’elle ne meure jamais.
Il faut bien avouer que des designs d’Akira Toriyama, des musiques de Yasunori Mitsuda, un scénario de Mastao Kato (secondé par Yuji Horii – le créateur de Dragon Quest – lui-même) et une supervision artistique de Hironobu Sakaguchi ne pouvaient pas donner autre chose qu’une œuvre merveilleuse.
Mais résumer Chrono Trigger à cela serait ridicule. Il a surtout étonné avec sa possibilité de voyager entre les époques et ses fins multiples, sa durée de vie à rallonge et le développement de son univers et de ses personnages. Mieux : son système de combat est unique et dynamique. Et tout ça sur une Super Famicom qui était déjà dépassée en 1995. Du génie.
Et, surtout, n’oublions pas qu’il est le point de départ d’une – trop petite – saga de trois jeux, et spécifiquement le père du meilleur RPG de tous les temps : Chrono Cross.
Pour info, Chrono Trigger fut la seconde meilleure vente au Japon de l’année, après Dragon Quest VI… mais très loin devant Tekken, la meilleure vente sur PlayStation. Pour une nouvelle licence, c’est tout bonnement insensé, surtout sur une console en fin de vie.
Ah, je vous parlerai plus tard de ses portages successifs. Je ne veux pas ici entacher la superbe de l’œuvre originale.
Pas de note, ce serait l’insulter.Avouons simplement que Chrono Trigger est le meilleur RPG - et le meilleur jeu tout court - de la Super Famicom. Il a créé, il a révolutionné, et on ne l’oubliera jamais. Jamais.
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